Vous avez prévu de passer quelques jours à Édimbourg ? Cette magnifique ville écossaise aux allures médiévales avec son château-fort et ses immeubles vieux de plusieurs siècles est un endroit hors du commun à découvrir. Vous serez certainement éblouie non seulement par son architecture, mais aussi par ses paysages naturels et typiquement écossais. Une manière de vivre une expérience encore plus extraordinaire de la ville est en cherchant à découvrir des œuvres d’art urbain. En effet, le contraste entre le street art et les graffitis d’une part, ainsi que les airs médiévaux d’autre, est un paysage très surprenant et à voir au moins une fois dans sa vie. Que vous soyez amateur d’art ou simplement curieux de voir des œuvres d’arts en plein air, on vous donne les meilleurs lieux pour voir du street art et des graffitis à Édimbourg

Street art et graffitis : sauriez-vous faire la différence entre ces deux types d’art urbain ? 

Les graffitis et le street art ont plusieurs points communs, notamment en ce qui concerne leur toile : les murs extérieurs et/ou publics ainsi qu’un certain rapport avec la transgression.

Les graffitis sont une forme d’art explicitement et fondamentalement transgressive en elle-même. Si cette pratique est illégale, tant mieux pour les artistes ; l’illégalité est au cœur même de la pratique, sans cette dimension, il ne s’agirait plus de graffitis. Les graffitis sont aisément reconnaissables, il s’agit de mots ou de phrases à la typographie quelque peu provocante. Les artistes de graffitis visent un public restreint ; les autres graffeurs. En effet, cette activité a une essence paradoxale, à la fois compétitrice et collective. Une œuvre de graffiti n’est complète que lorsqu’un autre graffeur l’a vue et a décidé de la défier, en faisant plus stylé et plus dangereux. 

À l’inverse, le street art n’est pas illégal, mais toléré, voire recherché s’il s’agit de l’œuvre d’un artiste de renom. Cette branche de l’art n’est pas transgressive en elle-même, mais pour dénoncer la financiarisation de la société, ce qui engendre une trop grande marchandisation de l’art. Il s’agit donc, à ses fondements, dans les années 1980 à New York, dans le borough de Brooklyn, d’un mouvement ayant une dimension politique et contestataire. Il s’agit de prendre la rue comme toile pour s’opposer au milieu fermé et élitiste de l’art. Généralement, le street art est associé à une gauche sociale démocrate et vise tous ceux qui auront la chance de rencontrer une de ces œuvres. 

Street art et graffitis à Edimbourg

Le street art et les graffitis à Edimbourg

Sachez en premier lieu que la ville d’Édimbourg mène une politique assez dure à l’égard du street art et veut limiter cet art à des lieux prédéfinis. Elle cherche aussi à bannir les graffitis et autres “gribouillis” selon leurs termes. Il ne s’agit donc pas d’une ville bienveillante et enthousiaste envers l’art urbain.

Toutefois, il existe encore de nombreuses œuvres de street art et de graffitis, notamment dans plusieurs tunnels abandonnés et en particulier le Tunnel de Colinton ; un tunnel abandonné rempli d’œuvres d’art urbain. Une expérience aux allures immersives très intéressantes qui vous fera vivre une promenade très underground.

Si vous souhaitez ne rien rater des œuvres et des parcours de street art et de graffitis à Édimbourg, notamment depuis les réglementations plus encadrantes mises en place par la Ville. Nous vous conseillons de réserver un parcours guidé. Plusieurs sites proposent des visites guidées et autres attractions dans la ville d’Édimbourg, notamment en ce qui concerne les visites de street art et de graffitis. Ces visites peuvent être un excellent moyen de découvrir le maximum d’œuvres et d’espaces de street art et de graffitis ainsi que d’apprendre un tas de choses sur l’histoire de ces œuvres et leur message.

Vidéo sur le street-art à Édimbourg