Lille n’est pas bien différente de la capitale française sur le plan de sa richesse culturelle en Street-art et graffiti. La ville concurrence Paris en ayant des œuvres à foison sur toute sa superficie. Des quartiers sont plus emblématiques et représentés que d’autres. On vous dévoile quelles œuvres valent le détour et quels itinéraires sont à privilégiés pour vous en mettre plein les yeux. Le parcours le plus typique pour se délecter des œuvres réalisées par des artistes de tout horizon dans la globalité de la ville est un parcours partant de Lille Saint-Sauveur à Moulins.

Une ville riche de culture

La ville est une destination qui s’est forgée une identité visuelle autour du Street Art. Cette identité est impressionnante. Elle ne date pas d’hier, et s’est construite depuis près de 40 ans. Au fil des années, la métropole a vu naître quelques grands noms d’artistes grapheurs et tagueurs comme Jef Aérosol, Mimi le Clown et bien d’autres. 

D’un autre côté, Lille est une ville ouverte aux nouveaux talents et aux talents provenant d’autres horizons. Elle reçoit fréquemment de nombreux artistes de rue durant des évènements organisés. Par exemple, la ville organise : « Les Fenêtres qui parlent » depuis 2001, le Battle International de Graffiti depuis 2009, la célèbre Biennale Internationale d’Art Mural depuis 2013, le Festival Expériences Urbaines depuis 2015 et la Can’Art depuis 2018. 

Street-art et graffiti à Lille

Lille Saint-Sauveur à Moulins.

Si vous avez déjà parcouru la métropole dans sa globalité, Lille 2 aura certainement retenu votre attention. En termes de représentations d’art urbain, cette partie de la ville regorge d’innombrables fresques murales. Elles sont toutes en longueur et hauteur jusqu’à devenir vertigineuses. Cinq œuvres sont immanquables. L’idéal est de terminer le parcours par le bâtiment qui se trouve à l’arrière de la faculté.

Vous pouvez prévoir un petit cheminement. Pour cela, prévoyez de partir de la station de  métro Lille Grand Palais à destination de Porte de Douai tout en faisant une escale à la gare Saint-Sauveur. À la sortie du métro, vous ne saurez pas manquer l’œuvre du collectif Tlacolulokos. Immanquable, vous pourrez admirer la façade bleue et ses deux fillettes sur l’immeuble situé derrière soi. Originaire du Mexique, il a peint tout un pan de mur d’immeuble en 2019 pour le festival de la Biennale internationale d’art mural (BIAM) et pour Eldorado, saison de Lille 3000. 

La visite ne s’arrêtera pas là. Vous prolongerez votre marche vers le parc JB Lebas sur le même boulevard. Les fresques de Lem, M. Voul ou Violent Rabbit y sont accessibles. À cet endroit, vous ne saurez pas où donner de la tête.

Dans la gare même, l’ouvrage d’Hervé di Rosa réalisé à base de découpes de carrelage très colorés ne manque pas d’attirer les regards. Deux autres fresques se trouvent, à la suite, sur les bâtiments adjacents. Venez vous diriger par la suite vers la maison folie Moulin pour voir la seconde fresque monumentale de Tlacolulokos, rue d’Arras. 

Sur la gauche, il faut ouvrir l’œil pour trouver la fresque dissimulée reproduisant une station de métro de BOB59, un artiste originaire de Lille. Une fois face au Flow, le centre euro régional des cultures urbaines, vous y verrez l’œuvre gigantesque qui arboré la façade de ce lieu typique de la culture locale. 

Le mur qui se situe en face du Flow est une sorte de moodboard. D’autres représentations graphiques y sont exposées. Elles ne sont jamais identiques et sont couramment renouvelées selon les envies et couleurs des artistes tagueurs et graffeurs. Venez mettre fin à votre visite culturelle avec le serpent à plumes peint du Mexicain Spaik. Elle se trouve sur les voies du métro aérien.

Vidéo sur le Street-art et graffiti à Lille