La Corse propose une diversité de dégustations majoritairement salées mettant l’accent à un savoir-faire local. L’île démontre qu’elle ne dépend pas d’autres influences même en termes gustatifs. Du petit déjeuner au dessert, elle possède une identité bien à elle.

La charcuterie corse

Le porc corse est l’une des démarcations de l’île. Connue pour sa chair, elle se décline sous diverses formes : la coppa, le lonzu et le figatellu. Ce sont des affinages qui prennent plusieurs mois et ne dépendent pas des mêmes parties utilisées. Par exemple, on affine l’échine pour la coppa, ce qui la rend poivrée en surface et l’amène à être consommée crue en fines tranches, tandis que le filet maigre est passé dans du vin pour le lonzu.

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Les fromages corses

En concurrence directe avec les propositions de charcuterie, on retrouve le fromage. Le brocciu est la confection fromagère corse la plus connue. Ce fromage est fabriqué à base de lait de chèvre ou de brebis et peut se consommer naturellement frais ou tiède. Vous pouvez l’agrémenter de miel, d’eau-de-vie, de sucre ou encore l’incorporer dans des recettes sucrées ou salées traditionnelles. 

L’aziminu

L’aziminu est un plat à base de poisson. C’est une version corse de la bouillabaisse concoctée autour de poissons de roche provenant des eaux de l’île tels que la rascasse, le rouget, l’ombre, le mulet ou la daurade. Ils sont mijotés dans un bouillon aromatique à base de laurier, safran, fenouil.

Le civet de sanglier

Ce plat met à l’honneur non pas le sanglier, mais contre toute attente… l’oignon ! Il tient son nom “civet” du latin « caepa » qui le désigne. Il est accompagné, avec la viande, de la carotte et l’ail. Le tout est rehaussé selon les recettes d’une touche d’eau-de-vie, de myrte ou de châtaignes. 

La pulenda

Attention à ne pas vous emmêler les pinceaux. Ceci n’est pas une polenta, qui est à base de maïs. La pulenda est faite de farine de châtaigne. Elle est mélangée à de l’eau et du sel froment une boule de pain. Par la suite, elle est traditionnellement cuite au chaudron.

Le veau aux olives

À côté du veau corse, l’ingrédient indispensable à cette recette est l’olive verte. Cultivée localement, elle est mise en valeur par des aromates. C’est un plat mijoté dans une base de vin rouge et souvent consommée en hiver. 

Le miel local

Le miel corse, dit Mele di Corsica, est une production incontournable de terroir. Faisant la fierté de cette région, les abeilles corses butinent aussi bien dans les clémentiniers en bord de mer que dans les châtaigniers de la montagne ou les maquis sauvages.

Le fiadone

La carte corse propose plutôt des traditions salées. Quand il en vient de parler dessert, si la Corseen était un, elle serait un fiadone. C’est une confection entremêlant du sucre, du brocciu, des œufs et de zestes d’agrumes. Il arrive que ce dessert soit comparé au cheesecake. Il relève pourtant d’une vraie tradition. Généralement, il est consommé à Pâques ou à l’occasion des fêtes de fin d’année. On peut l’acheter, de nos jours, sur l’île de beauté tout au long de l’année.

Les canistrelli

La pause-café ne se fait pas sans canistrelli en Corse. Ce sont des biscuits secs de petite taille préparés à base de farine de blé, de sucre et d’une note de vin blanc. Ils s’agrémentent selon votre convenance avec : châtaigne, citron, anis, amandes, raisins secs…  

Les vins corses

La viticulture fait partie intégrante de la tradition ancestrale corse. On retrouve une trentaine de cépages typiques de l’île dont trois se démarquent spécifiquement pour leurs arômes : le niellucciu et le sciaccarellu (deux vins rosés et rouges) et vermentinu ou malvoisie (un vin blanc).

Vidéo sur les spécialités corses